Bali tente de capitaliser sur sa popularité pour renflouer ses caisses et protéger son allure tropicale
Bali tente de capitaliser sur sa popularité pour renflouer ses caisses et protéger son allure tropicale AFP

"Cette taxe vise à protéger la culture et l'environnement à Bali", a déclaré le gouverneur par intérim de Bali, Sang Made Mahendra Jaya, lors d'une cérémonie de lancement.

La station balnéaire indonésienne de Bali a commencé à imposer une taxe de 150 000 roupies (10 dollars) aux touristes arrivant pour préserver la culture de "l'île des Dieux", ont indiqué des responsables.

Bali, dépendante du tourisme, attire chaque année des millions de visiteurs étrangers et l'île parsemée de plages tente de capitaliser sur sa popularité pour renflouer ses caisses et protéger son allure tropicale.

Les frais devront être payés par voie électronique via le portail en ligne " Love Bali " et s'appliqueront aux touristes étrangers entrant à Bali depuis l'étranger ou depuis d'autres régions d'Indonésie, selon un communiqué de presse. Cependant, la taxe ne s'appliquera pas aux touristes indonésiens nationaux.

Près de 4,8 millions de touristes ont visité Bali entre janvier et novembre de l'année dernière, selon les chiffres officiels, alors que l'île continuait de se remettre de la pandémie de Covid-19 après avoir imposé une politique de tolérance zéro à l'égard des contrevenants.

Cette zone bordée de palmiers s'est engagée à sévir contre les touristes impolis après une série d'incidents comprenant des actes de manque de respect envers la culture de l'île à prédominance hindoue.

Parmi les incidents de ces dernières années, citons des touristes étrangers posant nus pour des photos sur des sites sacrés et exhibant des exhibes dans la rue.

L'année dernière, le gouvernement local a publié un guide d'étiquette pour les touristes qui souhaitent visiter Bali après avoir été pressés de le faire par le bureau de l'immigration de l'île.