Un soldat du 5e régiment d'infanterie d'assaut ukrainien réagit après avoir tiré un lance-grenades automatique MK-19 de fabrication américaine vers des positions russes à moins de 800 mètres sur une ligne de front près de Toretsk dans la région de
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POINTS CLÉS

  • Les femmes ont pris d'assaut la ville frontalière de Valuiki dans la région de Belgorod
  • Un représentant militaire a recueilli les numéros de téléphone des femmes et a promis de leur fournir plus d'informations
  • Les maris des femmes faisaient partie d'une unité de 570 hommes qui a été ciblée par les bombardements ukrainiens à Louhansk

Plus d'une douzaine d'épouses de soldats russes mobilisés ont pris d'assaut mercredi une ville près de la frontière ukrainienne pour demander au commandement militaire de renvoyer leurs maris, selon un rapport.

Les soldats font partie de l'unité "inexistante" 11097. Selon les femmes, l'unité était auparavant déployée dans le village de Krasnorichenske en direction de Valuyki dans l'oblast de Lougansk lorsqu'ils ont essuyé des tirs d'artillerie des Forces armées ukrainiennes, selon un rapport du média russe Verstka , tel que traduit par The Insider .

Les survivants de la contre-offensive tenteraient apparemment de rejoindre leurs proches et de ramener les soldats blessés chez eux.

Les femmes se sont rendues mercredi soir dans la ville frontalière de Valuiki à Belgorod et ont exigé que l'armée russe rende leurs maris. Ils ont ajouté que si le commandement refuse de le faire, ils iront au front et secourront eux-mêmes les soldats.

"Je suis prêt à les déchirer. Ils doivent faire quelque chose, ils doivent prendre une décision, ils doivent les sortir de là. Nous voulons qu'ils soient emmenés de là, car il y a beaucoup de blessés là-bas", a déclaré l'une des femmes.

Le média russe a noté qu'un représentant de l'unité militaire a répertorié les numéros de téléphone des proches et a promis de leur fournir plus d'informations le lendemain.

Les demandes des épouses interviennent après que l'unité qui a été déployée dans la région de Lougansk le 1er novembre a été ciblée par des bombardements ukrainiens et abandonnée par leurs commandants. Sur les 570 soldats mobilisés de l'unité, seuls 130 ont survécu à l'attaque, a déclaré le réserviste russe Aleksei Agafonov au Guardian .

"J'ai vu des hommes se faire déchiqueter devant moi, la majeure partie de notre unité est partie, détruite. C'était l'enfer", a-t-il déclaré. "Et beaucoup de ceux qui ont survécu perdent la tête après ce qui s'est passé. Personne ne veut revenir en arrière."

Un deuxième soldat qui est resté anonyme a corroboré le récit d'Agafonov sur l'incident, ajoutant qu'ils n'étaient pas préparés malgré "deux semaines d'entraînement", a noté le média.

On ignore actuellement combien de soldats russes sont morts pendant la guerre. La dernière fois que Moscou a mis à jour son nombre de victimes, c'était fin septembre lorsque le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré que 5 937 soldats russes avaient été tués depuis le début de l'invasion en février.

Mercredi, le ministère ukrainien de la Défense a estimé que l'armée russe avait perdu un total de 77 950 soldats dans le conflit.

De nombreux Ukrainiens qui ont grossi les rangs de l'armée suite à l'invasion ont reçu une formation dans une forêt précédemment occupée par des soldats russes
De nombreux Ukrainiens qui ont rejoints les rangs de l'armée suite à l'invasion ont reçu une formation dans une forêt précédemment occupée par des soldats russes IBTimes US