Nanomade révolutionne l'industrie tactile avec une levée de fonds et une nouvelle usine de production

Après 15 ans de recherche et développement acharnés, Nanomade, une entreprise pionnière dans le domaine des nanotechnologies, a mis au point un capteur tactile quantique unique en son genre.

Cette innovation de rupture, qui repose sur une encre brevetée chargée en nanoparticules, permet de transformer n'importe quelle surface ou matériau en un support interactif intelligent.

Forte de cette avancée technologique majeure, Nanomade a récemment bouclé une levée de fonds de 3 millions d'euros, qui lui permettra de lancer sa première ligne de production automatisée et de renforcer sa présence sur le marché international.

Une technologie unique au monde pour des zones d'interactivités sans limites

Depuis sa création en 2009, Nanomade s'est donné pour mission de révolutionner l'industrie tactile en développant des solutions innovantes capables de rendre n'importe quelle surface ou matériau tactile. Après 15 ans de R&D et 6 millions d'euros d'investissement, l'entreprise a enfin réussi à mettre au point un capteur tactile quantique unique au monde.

Ce capteur, qui utilise des technologies de mécanique quantique pour offrir une sensibilité et une précision inégalées, repose sur une encre brevetée qui, une fois imprimée sur un substrat flexible, est capable de détecter et mesurer des variations de micro-déformation à l'échelle nanométrique. Transparent et fin comme une feuille de papier, il peut s'intégrer à n'importe quel élément pour créer une zone d'interactivité intelligente.

Selon Olivier de Tremaudan, président et cofondateur de Nanomade, cette avancée technologique ouvre de nouvelles perspectives pour les applications industrielles, notamment dans les secteurs de l'électronique grand public, de l'automobile, de l'aéronautique et de la santé. " Les capteurs Nanomade nous permettent d'imaginer, développer et concevoir les produits qui changent la façon dont nous interagissons avec les objets de demain ", explique-t-il.

Une levée de fonds de 3M€ pour lancer une production industrielle

Soutenue par une équipe de business angels issus des secteurs de l'industrie automobile, de l'électronique grand public et de l'aéronautique, Nanomade a récemment bouclé une levée de fonds de 3 millions d'euros, qui lui permettra de lancer sa propre usine de production automatisée à grande échelle.

Localisée à Toulouse, cette nouvelle infrastructure de 500m2 accueillera dès cet été le bureau d'études et le site de production, équipés de machines de pointe. L'automatisation permettra de satisfaire la demande croissante des industriels, tout en maintenant des standards de qualité optimale et en réduisant les coûts et délais de production. Nanomade prévoit ainsi de multiplier par 50 sa capacité de production, en passant de 20 000 unités aujourd'hui à plus d'1 million d'unités d'ici 2025.

" Nous sommes ravis d'annoncer l'ouverture de notre propre usine de production, rendue possible grâce à notre levée de fonds et à la confiance inestimable de nos partenaires industriels. Cette étape marque un tournant décisif pour les ambitions de Nanomade ", se réjouit Jean-Claude Rassou, directeur général et cofondateur de l'entreprise.

Le marché international en ligne de mire

En plus de la production de masse et de l'innovation, la levée de fonds de Nanomade participera également à faciliter l'expansion commerciale de l'entreprise à l'échelle internationale. Après avoir rencontré les industriels, équipementiers et sous-traitants lors de salons professionnels à Taipei, Séoul, Hambourg ou Tokyo, Nanomade a su tisser des liens forts pour accélérer de nouvelles opportunités sur le marché international et répondre aux demandes de nouveaux usages.

L'entreprise aspire ainsi à étendre son réseau de partenaires et clients aux États-Unis et en Asie, deux marchés incontournables de l'électronique. " Nous avons déjà la confiance de prestigieux clients tels que Airbus, Safran ou Novares et avons hâte de déployer notre technologie sur les marchés internationaux clés de notre secteur. Tous les premiers échanges sont très prometteurs, et nous avons récemment signé avec un acteur majeur de semi-conducteurs américain ! Le champ des possibles est infini, mais nous ne souhaitons pas nous éparpiller. En faisant maturer notre technologie et monter notre capacité de production et le système de qualité associé nous aspirons à toujours être les plus pertinents possibles ", conclut Olivier de Tremaudan.