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Depuis le 15 mai, le dispositif d'aides MaPrimeRénov' évolue pour mieux soutenir les personnes souhaitant réaliser des travaux de rénovation énergétique de leur logement.

Face à la baisse de 65 % des demandes d'aides depuis le début de l'année, le gouvernement a décidé d'élargir à nouveau le dispositif aux travaux de moindre ampleur.

Il existe désormais deux types de parcours travaux. Le premier : Décarboné (ou par geste). Il consiste à " seulement " remplacer un vieux système de chauffage ou d'eau chaude par un nouvel équipement à faibles émissions de CO2 ; en complément, des actions d'isolation ou de ventilation peuvent également être financées, mais pas sans changement de chauffage.

Pour l'installation d'un chauffe-eau thermodynamique, l'aide peut aller de 400 à 1200 euros, en fonction des ressources du demandeur.

Le deuxième parcours est appelé " Accompagné " et englobe la réalisation d'une rénovation d'ampleur, permettant de gagner au moins deux classes au DPE (diagnostic de performance énergétique).

À Paris, 58 % des logements en moyenne sont classés passoires thermiques (E, F ou G). Le 8e arrondissement est celui qui en compte le moins de passoires thermiques avec 51,7 %. À l'inverse, dans le 18e, ils représentent 65,3 %. Au total, la Capitale compte 567 000 passoires thermiques.

Selon le bureau d'étude Ithaque, certifié Mon Accompagnateur Rénov', pour un appartement parisien, la facture de rénovation d'une passoire thermique est de 742 euros par m2 en moyenne.

Si le budget moyen par m2 d'une rénovation énergétique est de l'ordre de 955 euros pour un studio de moins de 20 m2, il est estimé à 707 euros pour un appartement entre 20 et 40 m2, et à 512 euros pour une surface supérieure à 40 m2.
Le taux de prise en charge des travaux par MaPrimeRénov pourra atteindre 90% pour les revenus les plus modestes, avec un plafond fixé à 70 000 euros pour les rénovations performantes.