les salariés veulent devenir freelance
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25 % des salariés français estiment avoir un métier qui peut se pratiquer à son compte, en freelance. Selon les résultats d'une étude réalisée par Viavoice pour la startup Beager qui met en relation des freelances et des entreprises, la moitié des salariés concernés se dit intéressée par l'idée de quitter son poste pour devenir freelance tandis qu'une majorité envisage le statut de freelance comme un complément de leur poste actuel. 6 salariés sur 10 (59%) ayant un métier pouvant s'exercer en freelance envisagent d'opter pour ce statut à un moment de leur carrière (une part qui atteint 75% auprès des moins de 35 ans), la moitié (48%) envisageant de le faire à court terme dans les 2-3 prochaines années.

Reste qu'avant de se lancer dans le grand bain de l'indépendance, il faut lever quelques freins liés notamment à la perte de confort du statut de salarié et la crainte de l'absence de revenus. 63% des interrogés craignent de perdre leur confort du statut de salarié, tandis que d'autres craignent de ne pas pouvoir en retirer de revenu (60%) et la lourdeur des démarches administratives (38%).

Car un freelance est avant tout un travailleur indépendant exerçant une activité économique en étant à son propre compte. Il est autonome dans la gestion de son organisation, dans le choix de ses clients et dans la tarification de ses prestations. Il est donc son propre patron.

Dans l'étude, les Français intérerogés se disent prêts à délaisser le CDI pour s'intéresser aux nouvelles formes d'emploi. En effet, la moitié des répondants envisage de quitter son travail pour devenir freelance et 63% comptent le faire tout en conservant son poste pour avoir des revenus supplémentaires.

Par ailleurs, 59% des interrogés pensent devenir freelance à un moment dans leur carrière, et même près de 3 sur 4 pour les moins de 35 ans (74%).

Cette tendance forte est également rapide, puisque 48% des salariés pensent changer de statut dans les deux ou trois prochaines années à venir. Nous constatons un engouement plus fort auprès des hommes (63%) et des salariés qui ont moins de 35 ans.