relation amicale au bureau
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" Avoir un bon copain, voilà ce qu'il y a de meilleur au monde ", chantait Henri Garat en 1930. Une intuition finalement confirmée par un sondage de l'Ifop et Flashs qui constate que 74 % des Français ont un bon copain au bureau. Un " Work bestie ", dans sa version millennial.

Des liens d'amitié primordiaux, au point d'être très souvent plus importants que le travail en lui-même. 82 % des salariés estiment que les liens d'amitié sont de nature à faire oublier la pénibilité du travail. Revers de la médaille toutefois, cette complicité est susceptible de générer jalousie et rivalité au sein des équipes.

Pour aller plus loin dans l'analyse sociologique, le sondage s'est intéressé aux discussions qui animent la machine à café. Eh bien, sans surprise, 78 % parlent de la pluie eu du beau temps. 69 % des salariés citent les potins liés à l'entreprise comme sujet de conversation préféré au travail.

Un sur deux partage des informations sur leur vie privée avec leur copain de bureau. Avec une préférence pour 63 % d'entre eux aux médisances et aux critiques des comportements des autres collègues. Dans le top des gossips, on note les critiques sur la politique de l'entreprise (66 %), les décisions du manager (63 %), les comportements des collègues (63 %) ou leurs compétences (55 %).

Les conditions de travail, l'organisation du planning, la répartition des tâches et la crise de la Covid-19 sont également au cœur des discussions au travail. Ils sont en revanche moins diserts quand il s'agit de parler d'argent, la rémunération apparaissant en effet comme le sujet tabou n°1 sur leur lieu de travail pour près de 7 salariés sur 10 (68 %) et par les trois-quarts (75 %) des managers. Des sujets comme les opinions politiques personnelles (42 %), le conflit israélo-palestinien (46 %) ou la religion (47 %) sont moins souvent abordés.